mardi 2 septembre 2014

Doctor Who : Saison 8 : Deep Breath et Into the Dalek

Deep Breath


J'ai été voir samedi au ciné ( ! ) mon premier film en anglais sans aucun sous-titre... et ce film, c'était le premier épisode de la saison 8 de Doctor Who, intitulé "Deep Breath". Et j'ai beaucoup aimé !! Dans la version ciné, nous avons droit à une introduction de Strax, qui nous fait un résumé de tous les docteurs, de son point de vue bien sûr ( ainsi, pour lui, le War Doctor est le seul Docteur qui en vaille la peine, et il apprécie de se moquer des oreilles de 9 ou du menton de 11 ). Pour ce qui est de l'épisode, le scénariste commence directement avec une grosse blague en introduisant un dinosaure au plein milieu du Londres victorien... et en n'en faisant pas l'ennemi principal ! Il n'est même pas considéré comme une menace, vu qu'il se ballade tranquillement les 15 premières minutes ( d'ailleurs, les scènes de dialogues où on entend les grognements du dino derrière sont juste excellentes ). C'est l'occasion de faire connaissance avec notre tout nouveau Docteur. Dès le début, il se pose en excentrique, dans la lignée des précédents, et est à mourir de rire dans ses premières scènes ( le moment où il essaye de comprendre à quoi sert une chambre :lol: ). De plus, tout comme le 10, il passe la majorité de cet épisode en pyjama ! Mais on comprend un peu plus tard qu'il y a quelque chose de plus dans ce Docteur, qu'il sera plus sombre, moins amical, et plus direct ( si on devait trouver sa catchphrase dans cet épisode, ce serait "Shut up !" ). Le véritable méchant est une sorte d'anti-cybermen, un droïde flippant qui prélève des membres humains pour se rapprocher de plus en plus d'eux. Cet ennemi rappellera quelque chose au Docteur, et pour une fois, à certains spectateurs également, mais je ne veux rien dévoiler de plus. L'affrontement avec celui-ci sera plus sérieux et angoissant que la première partie de l'épisode, surtout avec une scène extraordinaire qui justifie le titre de l'épisode, ou le moyen pour ce cyborg d'amener des "proies". L'épisode se finit avec une petite surprise pour les fans, et une scène pour le moins étrange, annonçant la suite de la saison. La preview du reste de la saison n'est pas extraordinaire, on retrouve sans surprise mais avec plaisir les Daleks, même si ça a donné envie à un de mes amis qui ne connaissait pas la série de regarder la suite ( d'ailleurs, au tout début, il regardait l'écran avec des yeux tout ronds en se demandant ce qui se passait avant de se laisser absorber par l'épisode ). On finit dans la version ciné par un petit making-off, ce qui fait toujours plaisir.


Episode 2 : Into the Dalek

Les Daleks sont sans conteste les ennemis les plus populaires de la série et, bien que beaucoup d'épisodes leur ait été consacrés, cela reste un challenge de réaliser un épisode qui leur est dédié, au vu de l'attente des fans. Alors que pendant la période Matt Smith, les Daleks n'ont été le centre que de deux épisodes ( la victoire des Daleks, pas terrible, et l'asile des Daleks, un des meilleurs épisodes de 11 ) et quelques apparitions ( Le pandorica s'ouvre, le jour du Docteur, l'heure du Docteur ), ils sont déjà présents au 2ème épisode de 12. L'épisode s'ouvre sur une guerre humaine-Daleks. Alors qu'une pilote s'apprête à mourir, bombardé par ses ennemis, elle se réveille dans le TARDIS. Le docteur, l'ayant secouru juste à temps, la ramène à la base, où on demande à celui-ci de soigner un patient en se miniaturisant pour pénétrer dans son organisme. Celui-ci accepte mais découvre que le patient est un Dalek, qui ne cesse de déclarer " les Daleks doivent être détruits", et proclamant l'importance de la vie. Mais comment un Dalek peut-il soudain développer des sentiments ?

Autant le dire, ce pitch n'a rien d'original mais est très excitant. Un remake de L'aventure intérieure à la sauce Doctor Who, comment refuser ! D'autant plus que le mystère du Dalek devenu humaniste est vraiment passionnant. Dommage qu'on coupe après l'intro sur 5 minutes de la vie de Clara, nous présentant un nouveau personnage, un ancien soldat devenu prof, un peu gauche, dont elle tombe amoureuse. Cela peut être intéressant pour la suite ( même si ça annonce un romance non nécessaire ) mais couper sur la vie quotidienne de Clara juste après cette mise en situation, quelle erreur ! Heureusement, le Docteur revient vite avec les tasses de café qu'il a promis à Clara... à la fin de l'épisode 1 ! :lol: ( soit 3 semaines avant ). On repart donc sur l'intrigue beaucoup plus intéressante ! Et, contrairement à l'épisode La victoire des Daleks, qui débutait sur un postulat intéressait mais qui partait en eau de boudin, ça ne fera que s'améliorer. On en apprendra bien sûr plus sur les Daleks, avec l'éternelle question "un Dalek peut-il surmonter ce pourquoi il a été créé à la base ?" ( déjà exploré dans l'épisode Dalek Génétiquement Modifié ), mais surtout sur notre nouveau Docteur.

Il est comme je l'avais dit pour le premier épisode, excentrique et drôle dans la lignée des précédents, mais également beaucoup plus sombre. Et on peut le voir justement dans cet épisode ! Ainsi, même si il sauve une pilote au début de l'épisode, il laissera un autre soldat mourir sans tenter, et profitera même de sa mort ( le commentaire qu'il lâche ensuite est autant horrible que drôle ). Ce côté sombre servira également au superbe climax, où Rusty ( le Dalek ) exterminera ses pairs après avoir "fusionné" avec l'esprit du Docteur et voyant sa haine envers leur race.

Par contre, pour contrebalancer avec un point plus négatif, il est dommage que les détails de cette guerre spatiale humains-Daleks ne soient jamais expliqués. On peut cependant remarquer que le fil rouge du "Paradis", instauré à la fin du premier épisode, devient de plus en plus intriguant. Ainsi, si dans le premier épisode, on n'étais pas totalement sûr que le cyborg soit mort ( du fait de sa nature et de celle de sa mort ), ici, il y a plus de doutes car nous voyons la militaire se faire tirer dessus par un antivirus Dalek. Est-ce véritablement le Paradis ? Réponse dans les prochains épisodes !

Bref, un très bon épisode qui fait honneur aux plus grands méchants de la télévision, qui se classe au niveau de l'asile des Daleks ! Dans la preview, on peut voir que la semaine prochaine, la série fait de nouveau intervenir un personnage "historique", en la personne de Robin des Bois. Je suis moins impatient que pour les Daleks, vu que je ne suis pas toujours fan de ce genre d'épisodes ( bien que de mémoire, celui d'Agatha Christie et celui de Shaekspare sont très sympas...j'ai pas adoré celui de Van Gogh par contre ).

mercredi 30 juillet 2014

Débuter les comics après les médias

Ce n'est pas un scoop, c'est clairement la mode des super-héros au cinéma, à la télévision et même pour le domaine des jeux vidéos, avec la très bonne série vidéoludique Arkham, dont le quatrième jeu sortira prochainement. Le débutant ( ou le "noob" pour les plus méprisants ) en comics se laissera donc peut-être prendre au piège en pensant connaître les personnages , ayant vu plus de 6 fois Spider-man de Sam Raimi, et finira finalement par se cogner la tête contre les murs en lisant que Docteur Octopus est à présent Peter, qui est mort, mais que Spider-Man est toujours en fonction...Bref, le tout n'est pas de sélectionner ses comics en fonction de ses héros préférés, encore faut-il choisir le bon ! Je suis ici pour vous donner une piste, mais gardez en tête que je n'ai pas tout lu, et que mon opinion peut différer de la votre, donc oui, c'est fort possible que certains classiques ne soient pas présents ! Cet article sera certainement remis à jour plusieurs fois, en fonction des nouveaux films que j'aurais vu et des nouveaux comics que j'aurais lu.




Si vous avez aimé The dark knight, vous aimerez  The killing Joke, réédité encore cette année par Urban Comic. J'imagine que, comme tout le monde, ce que vous avez aimé dans le film de Christopher Nolan, c'est le joker, interprété par le désormais légendaire Heath Ledger, et l'ambiance très sombre du tout. Ca tombe bien car dans ce comics, vous trouverez les deux ( enfin, pas Heath Ledger...remarquez, on le trouvera plus nul part ! Oups, pardon, l'humour noir du perso a déteint sur moi ! ) ! De plus, c'est véritablement un comics légendaire, qui a fait l'objet de nombreuses controverses et qui a marqué la légende du chevalier noir à un tel point que les comics d'aujourd'hui font encore référence aux événements de celui-ci. Mais si ce récit est tellement important, vous demandez-vous ( oui, vous vous le demandez, pas la peine de nier ), ne dois-je pas en savoir un peu plus sur l'univers de Batou ? Eh bien non pas vraiment, le seul personnage qui n'étais pas dans The Dark knight est Barbara Gordon, la fille adoptive  du commissaire. Et c'est à peu près tout ce que vous devez savoir, même si un des éléments essentiels de sa biographie est qu'elle est également connue sous le nom de Batgirl, mais ce n'est pas évoqué ici. Finalement, vous connaitrez ici une des origines du Joker, qui se rapproche cependant plus du film de Burton que la version des cicatrices qu'adore raconter le perso de la version de Nolan. Attention, cependant, j'estime que ce comics est plus choquant que The dark knight, malgré la violence de ce dernier, je ne le mettrais donc pas entre toutes les mains ! Si vous êtes une âme sensible ( ou pas d'ailleurs, ce conseil s'adresse à tous ), je conseillerais plus Un long halloween, si vous avez aimé le Double-Face du film, et aussi tout simplement car c'est un des meilleurs ( si ce n'est LE meilleur ) comics consacré à la chauve-souris !


Si vous avez aimé The dark knight rise, vous aimerez la revanche de Bane, publié dans la collection DC Némésis, qui nous montre les véritables origines de Bane, qui n'a pas vraiment été juste jeté dans un trou où il a rencontré la jeune Edith Piaf en fait. C'est tout ce qu'il y a de bon dans les comics des années 90, avec des dessins pourtant un peu old-school mais tellement bons. Ce très bon récit est suivi d'un autre, un peu moins bon, qui nous montre la rencontre de Bane et de Talia, qui n'a pas été jouée au cinéma par Marion Cotillard, sous l'œil de vigilant. Si vous avez le budget, je vous conseille également Knightfall, paru en 5 tomes de 30 euros ( je n'ai pas besoin de vous faire un calcul pour que vous voyez que c'est cher ) pour connaître la saga légendaire qui a mis Bane, interprété à l'écran avec brio par Tom Hardy, sous le feu des projecteurs. Vous pourrez lire un événement qui a marqué le chevalier noir et qui l'a brisé ( indice...) et qui est tellement connu que Nolan l'a rajouté dans son film ( bon, là, je ne peux pas vous en dire plus...de toute façon, c'est sur la couverture ). Personnellement, ce que j'ai fait, et ce que je vous conseille de faire, c'est acheter les 2 premiers tomes pour avoir toute l'histoire avec Bane ( en plus c'est très bien ! ) et passer à côté des autre, qui racontent le retour de Bruce Wayne et qui ont la réputation de ne pas être terrible. Attention cependant, contrairement à la revanche de Bane, pour Knightfall, il faut tout de même avoir plus de connaissances sur les personnages de Batman que juste le 3ème film de la saga.


Si vous avez aimé la trilogie Spider-man de Sam Raimi,, vous aimerez les comics classiques de Spiderman de Stan Lee ( le vieux monsieur qui est là dans chaque film Marvel ). Alors oui, c'est clair que pas mal d'éléments du films sont repris de la version ultimate du perso ( les jets de toile qui sortent directement du poignet ou Mary-Jane en premier amour ), mais pour moi l'ambiance se rapproche plus des premiers comics, notamment pour les répliques tirées directement de ceux-ci, les vilains un peu loufoques et/ou un peu kitsch, ainsi que pour Peter lui-même, qui a également une déveine pas possible et qui n'hésite pas à s'en plaindre. Notons également que quelques cases de ceux-ci ont été carrément mis en mouvement dans les films, je pense notamment à une scène de Spider-man 2 tirée d'une case d'anthologie de The amazing Spider-man #50. Un avantage non négligeable de ces comics est qu'en tant que débutant, vous pourrez directement y plonger dedans, car les pouvoirs et/ou histoire des personnages vous y sera systématiquement résumés dans un dialogue ou dans une pensée de cette âme torturée qu'est Peter Parker.  Vous pourrez les trouver dans les intégrales de Panini mais le problème avec celles-ci, c'est qu'elles sont devenues assez chères au fil des années (  la première intégrale est vendue10 euros plus cher qu'il y a7 ans ! ) et certaines années sont introuvables. En contrepartie, il y a les Spider-Man Classics en kiosque que je n'ai jamais achetés mais qui ont eu des bons retours. Et si vous en voulez plus, ou si vous n'aimez pas, vous pourrez vous rabattre sur Ultimate Spider-Man, paru en Deluxe, un relancement de la série dans un autre univers pour la rendre plus accessible aux nouveaux lecteurs ( qui sont par ailleurs visés par cet article comme par hasard ), et dont le film reprend quelques éléments que j'ai cités plus haut ( retournez voir si vous avez déjà oublié, je ne réécrit pas consciemment les choses deux fois sur un même article, nom d'un chien ! )


Si vous avez aimé X-men 3, déjà c'est pas grave malgré l'opinion général, moi je l'ai trouvé pas trop mauvais, et vous aimerez la saga du phénix noir, publiée dans l'intégrale X-men de 1980 de Panini ou par Hachette dans Marvel, la collection de référence. Alors oui, c'est un peu étrange de conseiller un comics qui est en rapport avec seulement un seul film X-men, qui en plus est le moins bon de tous, si on excepte bien sûr Origins Wolverine. Mais voilà, j'avais vraiment envie de parler de ce comics, qui est certainement mon aventure des X-men préférée. Alors non, ce n'est peut-être pas idéal pour commencer, vous risquez d'être un peu déstabilisé par l'avalanche de personnages et d'événements passés qui vous tomberont dessus mais rien qu'une petite recherche sur Google peut y remédier ! Je conseille néanmoins d'avoir un peu plus de connaissance de l'équipe que juste L'affrontement final pour commencer ce chef d'œuvre. Dans cette aventure épique, vous découvrez comment Jean Grey passe du "côté obscur" de la force, en se laissant posséder par l'entité phénix. En gros, c'est la base du film X-men 3...avec des origines plus plausibles...une partie dans l'espace...beaucoup moins de mort inutiles...donc forcément meilleur ! Il s'agit de plus ici d'une de mes version préférée de l'équipe, composée de Jean Grey évidemment, mais aussi Cyclope, Wolverine ( beaucoup moins mis en avant que dans les films ), Colossus, Diablo ( mon x-men préféré ), Tornade, et avec l'apparition du fauve, d'Angel et la première de Kitty Pryde et de Dazzler ( dans l'intégrale 1980 du moins ). Le tout est magnifiquement illustré par John Byrne. Bref, je ne vais pas trop en parler pour laisser la surprise mais si vous en connaissez un petit peu sur les X-men, jetez-vous dessus !


Si vous avez aimé le dessin animé X-men Evolution, je vous conseille X-campus. Et là, même certains experts du comics vont me mettre en commentaire "Franchement, tu as omis au moins une bonne dizaine de films inspirés directement de comics, c'est très moyen comme article" ou, en rapport avec ce que je suis en train de parler "Qu'est-ce que c'est que ça ?" X-campus, c'est une mini-série sortie dans X-men hors série #2 à l'occasion de la sortie du film X-men : first class, mais qui fait plus penser au dessin animé des années 2000. Basiquement, l'histoire prend place dans un univers parallèle, où nos mutants sont des tous des jeunes hommes, qui se retrouvent au milieu d'autres élèves "normaux" au sein de la fondation Worthington ( le nom vous dit quelque chose ? Non ? Alors vous avez bien fait de lire cet article ! ). Sauf qu'il s'y trament d'étranges machinations, auxquels les mutants, que le professeur Xavier tente de rassembler, devront mettre fin. Le dessin est assez frais, l'intrigue est sympa, c'est drôle, c'est très accessible pour les nouveaux étant donné que c'est un autre univers, et les anciens apprécieront les divers clins d'œil. Et bien entendu, le tout fait penser à l'ambiance de X-men Evolution. Le seul problème est que ce numéro date quand même de 2011, donc vous ne le trouverez pas vraiment facilement, mais on sait jamais, vous pourriez tomber dessus par hasard, ou le trouver après quelques petites recherches basiques. Ou sinon, vous harcelez Panini pour avoir une réédition !


Si vous avez aimé le film Batman et Robin, vous devriez lire les comics que j'ai conseillé plus haut parce que là, ma conscience m'interdit de conseiller des comics qui ressemblent à ce film...Bon allez, si vous voulez vraiment, essayez de trouver des comics de Batman des années 50. Ou si vous avez aimé le film parce qu'il vous a fait marrer ( dans ce cas-là, c'est plus compréhensible ), essayez peut-être les comics Deadpool ou Harley Quinn ( mais je ne sais pas si on peut trouver ces derniers en français ).



dimanche 27 juillet 2014

Pourquoi Transformers 4 est mauvais à tout les niveaux !

Et voilà ! Transformers fait à présent partie de ces plus si rares sagas à afficher 4 films à leurs compteur, et cela malgré les critiques qui s'acharnent à chaque fois qu'un film sur les robots géants sort dans les salles obscures. Et c'est apparemment loin d'être fini, vu les résultats au box-office de ce dernier opus ! Mais comment Bay réussit-il cet exploit ? Il ne prend clairement pas compte des remarques, vu la qualité du petit dernier. Eh bien, la saga continue sans aucun doute grâce ( ou plutôt à cause ) de gens comme moi, qui n'ont pas écoutés/lus les avis sur Transformers 4, et qui ont été au cinéma en pensant aller voir un film d'action, certes un peu con-con, mais tout de même divertissant. C'est ça ou alors c'est grâce aux gros bourrins qui s'endorment lorsqu'il n'y a pas une explosion toutes les 30 secondes et qui reluquent le derrière de belles gonzesses en bavant et en buvant des bières*( sauf qu'après il y a plein de salive dans la cannette...beurk ). Au choix !


Je ne suis pas un des nombreux à cracher sur Michael Bay. Pas du tout. J'ai beaucoup aimé ses Armaggedon et The Rock, même si ça aidé que deux de mes acteurs préférés ont joués dedans. J'ai même bien aimé le premier Transformers ! Donc, en allant au cinéma, je m'attendais à un film qui se rapproche du dernier Godzilla, quelque chose pas terrible du point de vue scénaristique mais qui se laisse regarder avec un certain plaisir. C'est clair que ceux qui recherchaient une histoire solide n'y trouveraient pas leur compte, mais tout ce que je voulais, c'était une intrigue basique et des scènes d'action efficaces. Sauf que non. Transformers 4 échoue en tant que simple divertissement. Et ça, c'est pire que tout pour ce genre de films. Au début, on ne s'en rend pas compte. On voit dans l'introduction Mark Wahlberg, qui au passage, a déjà fait beaucoup mieux, même lorsqu'il était connu sous le nom de Marky Mark. Enfin bref, il joue ici un texan bien bourrin ( il jette une batte de base-ball sur la bagnole de l'agente immobilière ), donc représentatif du public du film, qui est spécialisé dans la mécanique et qui patauge dans la semoule niveau fric. Il est entouré par son apprenti, un Jar Jar Binks moderne, et de sa fille, une ado de 17 ans qui a tellement de plans sur ses fesses qu'on presque entendre le caméraman haleter et qu'on peut légitimement se demander si cela n'est pas techniquement considéré comme de la pédophilie. Précisons qu'elle est jouée par la Katara de la version live du dessin animé Avatar, qui a réussi l'exploit de jouer dans un blockbuster après un tel désastre. Sûrement grâce à ses "talents d'actrice"... if you know what I mean. Bon, tout ça n'est déjà  pas terrible, mais c'est l'introduction typique d'un film d'action bourrin, donc passons.


Mark trouve donc Optimus Prime, très abimé après les événements du troisième...que je n'ai pas vu parce qu'il j'avais sûrement autre chose à faire à cette époque. Bref, il le réactive, on apprend que les Autobots sont traqués et tués par les hommes avec l'aide d'un autre Autbobot, et c'est là que commencent les véritables problèmes du film, ainsi que les spoilers de cet article. Le méchant gouvernement envoie un homme vraiment pas gentil, qui menace la famille de Mark. Optimus intervient donc pour sauver les humains, de même que le petit copain de l'ado...personnage qui n'a pas été  introduit durant les 15 minutes de l'introduction !!!! Et non, les 10 secondes où on le voit sur Skype ne comptent pas ! Alors après bien entendu, c'est une course poursuite où le petit copain peut faire une cascade de fou avec sa bagnole en sortant d'un immeuble grâce à des tremplins qui se trouvaient comme par hasard dans un parking. Finalement, Jar Jar se fait tuer, ce qui nous fait demander pourquoi l'avoir introduit lui au lieu du petit copain qu'on a vient juste de rencontrer, et qui nous accompagnera durant le restant du film ! Certains pourraient dire que c'est pour donner à nos héros une raison de se battre, mais on se rend vite compte que la mort de leur pote, ils en ont un peu rien à battre vu que c'est vite mentionné dans les 2 minutes qui suivent et puis plus rien. D'ailleurs, quand Mark a sa crise de flash-back 5 minutes après sa mort, il ne voit que la menace du vil agent pas sympa de la CIA envers sa fille et pas une seule pensée envers feu son partenaire, avec qui il était tellement proche qu'il le considérait comme un membre de la famille.


Après cela, l'équipe rencontre les Autobots restants : Bumblebee, le cliché du gros bourrin ( mais vraiment bien bourrin, genre un hybride Schwarzy-McClane ), le cliché du japonais ( il faut croire qu'il y a un japon sur la planète des Transformers ) et un type qui a une cape verte. Je vais m'arrêter là dans la description de l'histoire, je pense que vous avez vu que c'est assez mauvais, et pourtant, il y a pire par la suite. En résumé, le film adopte ensuite 2 intrigues : celle que j'ai commencé à raconter, avec le chasseur de primes et une histoire de créateurs qui recherchent Optimus, pour un truc de chevaliers complétement incompréhensible; et une avec les Decepticons qui reviennent à cause d'une entreprise qui ne pense qu'à l'argent ( ça ne vous rappelle pas une certaine saga ? Si non, ça vous sautera aux yeux plus tard dans l'article ). Aucune des 2 histoires n'est très bien développée, en pourtant presque 3 heures de film !! Et le réalisateur a quand même trouvé le moyen de caser des scènes bouche-trous, comme un dialogue sans intérêt entre un mec du gouvernement moustachu et un autre mec des démoniaques services secrets. Un autre inconvénient du point de vue scénaristique est l'abondance de personnages, dont énormément ne sont pas du tout développés ce qui fait que je ne connais pas le nom de 3/4 des protagonistes. Le pire est lorsque le film nous dit clairement, à travers un dialogue, que leurs personnages ne sont pas manichéens, alors que tous les membres des services secrets n'ont pas d'âme, à un tel point que même Fatalis les traiterait d'enfoirés. Je vous passe toutes les incohérences, genre les Autobots qui sont censés rester discrets  mais qui se transforment à tout bout de champ et bien d'autres conneries. Je ne m'énervai même pas sur d'autres clichés limite racistes ( en Chine, tout le monde fait du kung-fu et on peut absolument d'ailleurs s'en servir pour tabasser des mecs qui nous on rien fait personnellement ) ou sur les relations totalement bidons entre les personnages ( le petit copain a l'air plus amoureux de Mark Wahlberg que de la fille ), pour en arriver directement sur pourquoi même l'action est mauvaise.


En effet, même si lorsque l'histoire est mal foutue à ce point, ça nuit pas mal au divertissement, mais on peut toujours se rabattre sur les scènes d'action, pas vrai ? Eh bien non, pas dans ce film. Tout d'abord, il y a des scènes d'action qui sont juste là pour remplir le quota, et qui n'ont donc aucune utilité et sont souvent très mal amenés. Le meilleur exemple est lorsque les Autobots découvrent qu'une entreprise utilise les cadavres de leurs amis pour créer de nouveaux Transformers, détruisent la moitié de l'usine pour finalement se retrouver devant le patron qui leur dit un truc du genre " tout le monde s'en tape de votre existence" et...ils se cassent ! Mais le pire du pire, le combat qui vous fera désormais bailler dès que vous y penserez, c'est la bataille finale qui ne semble jamais s'arrêter ! Alors oui, on voit des Dinobots, oui, c'est plus ou moins classe mais mon dieu, des explosions toutes les 20 secondes pendant une vingtaine de minutes je dirais ( même si pour moi ça a duré 1 journée entière ), qu'est-ce que c'est lassant ! A chaque fois qu'on pense que le combat est terminé, de nouveaux adversaires, ou de nouvelles contraintes, arrivent, à un tel point qu'on s'attend à ce que le combat se termine par la destruction de la Chine entière ! Et le combat n'est techniquement terminée ! Non, à la fin, les nouveaux Decepticon se barrent en disant quelque chose du genre "Nous nous vengerons dans Transformers 5 !" Une dernière chose pour vous convaincre de ne pas aller voir ce navet : c'est truffé de publicités. Alors oui, il y a d'autres films avec beaucoup de placements de produits, qui ne dérangent pas mais n'oubliez pas que je parle de Michael Bay, un réalisateur dont la subtilité est équivalente au sens de l'humour du pape ! On ne se gênera donc pas de nous foutre les produits sous le nez, en les nommant si la marque n'est pas assez visibles selon les producteurs. Mais après tout, à quoi s'attendre de la part d'une franchise crée pour vendre des jouets ?


Si vous lisez ces lignes, c'est que vous avez fait défiler la souris jusqu'en bas, ou que vous avez tout lu, et si c'est le cas, je vous remercie. D'autres articles sur des films mais aussi des comics et des séries  sont à venir, avec un peu ( beaucoup ) moins de rage par contre !














* Je précise que je n'ai absolument rien contre ces personnes qui expriment plus fort que les autres leur "virilité masculine" et que moi-même, j'apprécie fort une bonne Jupiler devant un film de Rodriguez !